Les fonctions cognitives varient-elles au rythme des saisons ?
Pour une tâche attentionnelle, l’activité du cerveau atteint son maximum en juin, aux alentours du solstice d’été et son minimum en décembre, près du solstice d’hiver ; pour une tâche exécutive (mémoire à court terme), elle est maximale vers l’équinoxe d’automne (septembre) et minimale à proximité de l’équinoxe de printemps (mars).
On sait que l’humeur a une composante saisonnière chez l’être humain.
La plupart d’entre nous se sentent mieux en été.
Environ 3% des individus souffrent d’un syndrome dépressif qui commence vers octobre et s’efface vers mars. 15 à 20% de la population connaît, durant la même période, un manque de moral, un sommeil contrarié, un surplus de fatigue, une plus grande irritabilité…, un syndrome légèrement dépressif, le « blues de l’hiver ».
Certaines études montrent que la sérotonine, l’hormone du bien-être, et la dopamine, impliquée dans le circuit de la récompense et de l’addiction mais aussi dans la régulation des fonctions cognitives, ont des rythmes saisonniers »,
Outre la régulation de l’humeur, la saisonnalité a une action sur les fonctions de l’organisme, tels l’immunité, la pression sanguine ou encore le taux de cholestérol…
Il faut noter aussi que le pic du nombre de décès est en hiver, au printemps ce sont les suicides qui sont les plus importants….
L’impact des saisons a aussi été vérifié chez les animaux (reproduction, hibernation…)
Votre thérapeute se tient à votre disposition afin de vous apporter une solution à votre sensibilité saisonnière.
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